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LES DEPENSES ENERGETIQUES

Les Dépenses Energétiques

 

La dépense énergétique totale durant une journée dépend du mode de vie, de l’activité professionnelle, de l’état de stress et des activités physiques et sportives.

 

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 le VTT est une excellente activité de plein air pour augmenter sa dépense énergétique.

 

La dépense énergétique moyenne de la population s’est réduite progressivement au cours du 20ème siècle en raison de la mécanisation et de l’industrialisation, moins de déplacement à pied ou à vélo, moins de travaux laborieux grâce aux outils mécaniques etc…

On sait que la dépense énergétique liée à l’exercice musculaire constitue la composante la plus variable de la dépense énergétique totale.


La dépense énergétique totale DET est liée à une production d’énergie ou d’un travail mécanique, ou musculaire (W).

Le coût énergétique (CE) correspond à la partie de la dépense énergétique (DE) due spécifiquement à l’activité physique pratiquée.

Elle est souvent calculée à partir de la DET moins la DE de repos.

On sait que DE ou CE et W sont liées par le rendement de l’exercice (R) : On obtient donc les formules suivantes :

 

R brut = W/DE x 100


R net = W/ CE (ou DET-DErepos) x100

 

 

 

R est nettement différent d’une activité sportive, physique ou de travail manuel à l’autre, mais peut aussi varier considérablement d’une personne à l’autre, de l’expérience.

La mesure de la dépense est liée à l’activité. De plus il est nécessaire d’évaluer pour chacun sa dépense énergétique réelle car sa grande variabilité est influencée d’un sport ou d’une activité à l’autre, mais aussi d’une personne à l’autre.

Cette évaluation permettra de pour pouvoir définir les besoins propres de chacun et d’obtenir un équilibre satisfaisant avec les apports énergétiques, au risque sinon de prise ou de perte de poids. Il existe un grand nombre de méthodes scientifiques de mesures des dépenses et des apports énergétiques, mais toutes montrent des imprécisions et surtout une difficulté d’adaptation aux conditions normales de vie.

C’est pourquoi la relation simplifiée entre les apports énergétiques et les dépenses énergétiques permettra d’infléchir la « balance » vers soit l’augmentation des apports, soit des dépenses.

 

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Si les activités sportives peuvent augmenter l’utilisation des stocks lipidiques à éliminer par une augmentation métabolique, les activités de loisir ne constituent cependant qu’un faible surcroît de dépense énergétique.

Par exemple pour 4 heures de sport, même intense, par semaine le rendement sur les dépenses énergétique sera faible. En effet, en dehors des périodes d’activités physiques, il existe, pour ce sportif dit de loisir une tendance spontanée à la diminution globale d’activité physique.

C’est pourquoi l’activité sportive de loisir seule ne peut constituer un élément de contribution à la perte de poids. Il est impératif d’augmenter les activités physiques de base comme la marche à pied, privilégier les escaliers plutôt que l’ascenseur, le vélo plutôt que la voiture, surtout pour des petits trajets, faire du bricolage, du jardinage, des activités de loisirs types renforcement musculaire et/ou musculation.

 

L’environnement joue un rôle prépondérant sur les performances sportives ou pour le rendement à l’activité physique du fait par exemple de la température ambiante qui favorisera la déshydratation.

Le vent va contribuer à l’augmentation ou la diminution du coût énergétique de l’activité suivant qu’il va être de face ou de dos.

Enfin l’altitude, le profil et le du type de terrain vont favoriser l’augmentation du coût énergétique.

 

Tous ces constats permettent de conclure que la gestion du poids corporel, élément important dans l’hygiène de vie de tous, doit s'envisager dans une globalité d'activités physiques (sportives ou non).

 

Pour la stabilité du poids corporel, les dépenses et les apports énergétiques doivent s’équilibrer. Il est nécessaire, en fonction du moment dans l’année, périodes de fêtes, vacances, convalescence, de ne pas prendre plus de trois kg de manière à pouvoir reperdre facilement cet excès sans créer d’adaptation métabolique pour recevoir des stocks de lipide ou de limiter le phénomène de surcompensation.

 

L’évaluation de la dépense énergétique, durée des activités physiques ou contenus d’entraînement par un spécialiste de la forme physique, un questionnaire de bilan alimentaire et la pesée régulière, vont permettre d’élaborer au mieux un projet de perte de poids, de remise en forme ou tout simplement de mieux être.

 

Laurent POTTIER

Coach minceur/Hygiéniste/préparateur Physique

https://vivresansregime.blog4ever.com

vivresansregime@gmail.com

 



11/11/2014
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